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mercredi 30 septembre 2015

La Carrosserie

<les images d'illustration seront ajoutées ultérieurement>

Une voiture de course se doit d'être la plus légère possible et ce dans la limite du règlement.
A cette époque, il n'y avait pas de limite basse, donc tout était fait pour gagner du poids.
le magnésium pour le châssis au lieu de l'aluminium, nous en avons déjà parlé. Mais il y a eu aussi des disques de frein en béryllium, des jantes en magnésium, des porte moyeux en titane...
Bref, tout un tas de matériaux(métaux) exotique.
Aucun cas n'était fait des éventuelles dangerosités et/ou pollutions liées à l'usage de ces matériaux.
L'objectif était efficacité max pour un poids mini.
Dans ce sens, l'ensemble des pièces était dimensionné pour ne tenir qu'une course (le fameux concept de colin Chapman qui dit qu'une voiture de course doit tomber en morceau une fois la ligne d'arrivée passée est la preuve que chaque élément a été utilisé à 100%).
La carrosserie ne fait pas exception. Lors que l'on regarde celle-ci, on se rend compte qu'elle est très fine, ce n'est qu'une peau très fragile. Les premières versions sont faites de multiples couches fibre de verre imbibées de résine polyester.
Au fil des ans, la technique évoluant, la carrosserie est fabriquée avec un sandwich de fibre et de mousse Polyuréthane. cela permet de diminuer le nombre de couche de fibre et la quantité de résine. pour une pièce qui faisait 5mm d’épaisseur et 3kg, on passe à une pièce qui fait 7mm d’épaisseur et 1.2kg.
Et ce pour une rigidité largement accrue. Au final, ce sont près de 30kg qui sont gagnés sur poids de la carrosserie.
Cette peau est très légère, joue son rôle aérodynamique mais est aussi très fragile et casse au moindre contact. il n'y a qu'à voir la 917 de Rodriguez aux 12h de Sebring en 1971 avec l'avant droit explosé (cela ne l'a pas empêché de finir 4ème la course)

Pour une réplique, le gain de poids n'est pas l'axe de recherche principal, ce qui compte c'est d'obtenir un rendu de qualité et durable dans le temps.
les techniques modernes permettent des prouesses (fibre de carbone, Aramide, moulage sous vide, four autoclave,....) mais le prix est proportionnel à la complexité et aux équipements mis en œuvre.
La réalisation de la carrosserie se fera donc de manière traditionnelle (moulage au contact).
pour un bon rendu, il faut bien nettoyer son moule, très bien le cirer et mettre un Gelcoat teinté dans la masse (il faut déjà connaitre la couleur finale de la carrosserie).
puis laminer un nombre de couches de tissus de verre (roving, mat ou tissé). Chasser les bulles...puis laisser sécher et démouler.

Je ne suis pas spécialiste de ces étapes, mais les fabricants de répliques sont parfaitement compétent dans ce domaine.

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