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dimanche 18 novembre 2012

La sonorité du moteur...

Le flat 12 produit une musique incroyable (surtout quand on regarde le film Le Mans de Steeve McQueen).
Comme indiqué précédemment, il n'est pas envisageable de trouver un flat 12 Porsche à un tarif raisonnable.
Une re-création du flat 12 est complexe et risquée.

La solution du flat 6 est donc la meilleure option. Mais pour une telle voiture, il faut un moteur et une sonorité à la hauteur....

voici donc le genre de moteur qui irait bien dans le châssis tubulaire de la bête.

 
Le moteur est un 3L type RSR fabriqué par KWM Racing il produit 300CV à 7800Tr dans une sonorité FABULEUSE !!!!

L'objectif sera de construire un moteur de 3.6L ou 3.8L produisant 350/370cv prenant autant de tour (voir plus) avec la même musique.
Une réplique de 917 n'aura pas à rougir de n'avoir que 6 cylindres....

mardi 13 novembre 2012

Dimension de pneu entre RCR et Bailey


Le première photo montre une RCR917 avec des roues arrières de 12".
La seconde photo est une Bailey avec des roues arrières de 15".

La bailey est clairement plus proche de la vraie et l'impression de puissance sous cet angle est digne de l'originale (ce que la RCR est incapable de produire)

Les roues et les freins...

La 917 est née avec des roues de 15". Elle a connue différentes dimensions en largeur.
de 9 à 10 pouces à l'avant, du 12, puis du 15, puis du 17 pouces à l'arrière.
(sur la version CANAM, il y a même eu du 19 pouces !!!).
Il y a bien sûr un écrou central pour pouvoir changer rapidement en course. 

Ce choix de plus grande dimension permet de passer plus de puissance au sol et de favoriser les vitesses de passage en courbe. Mais pour cela, il faut un châssis très bien réglé, car sur une telle largeur, il est facile de ne plus avoir une surface d'appui optimale. Cela tombe bien, dans ce domaine, Porsche est à la pointe de ce qui ce fait de mieux en 1970. Les épures de suspension sont des modèles du genre. (ce qui n'est pas le cas au niveau aérodynamique qui lui en est aux balbutiements).

Le diamètre de 15" permet d'intégrer les freins, qui, il faut le rappeler sont aussi ce qui se fait de mieux.
Porsche est devenu une référence en matière de freinage depuis la 917. (D'ailleurs ces freins on été repris sur les modèles de série comme la 911 turbo en 1975).
la 917K est une des premières voiture a intégrer des freins ventilé, puis percé. Porsche a même testé en course le premier système d'ABS !!! en 1970....

Sur la 917K les roues sont monobloc et en magnésium, pour une question de poids et de rigidité.
Les freins font 305mm de diamètre.

Sur la 917LM Bailey, les roues reprennent le design de l'originale et sont en 16",en 3 parties et en aluminium. Le poids est légèrement supérieur, le coût est moindre et la solidité toute aussi bonne.

Pourquoi en 16" ?
Les autres répliques proposent du 15", (bailey les proposent aussi). Mais avec du 16" Bailey a pu intégrer des freins AP Racing de 325mm. de quoi moderniser le freinage (performances et endurance).
16" permet aussi de réduire la hauteur de flanc des pneumatiques, d’où une moindre déformation en appui et donc un châssis plus réactif (mais aussi plus sensible aux réglages).

Les pneumatiques de la Bailey 917LM  reprennent les dimensions de l'originale (mis à part le diamètre des jantes) - contrairement à la réplique 917RCR qui elle reprend un châssis standard RCR et ne propose que du 12" à l'arrière ce qui me gène ENORMEMENT !!!.

sur la bailey c'est sur 10.5" à l'avant et du 15" à l'arrière



mercredi 10 octobre 2012

La carrosserie

La carrosserie de la 917LM de Bailey Cars est étroitement dérivée de la 917K de 1971.
Le design de la 917K est issue du fruit du travail  des équipes Porsche et du team John Wyer. En effet, la 917 originelle était extrêmement difficile à piloter du fait de son instabilité aérodynamique. Les responsables de l'équipe Wyer avaient remarqué que l'arrière de la carrosserie était immaculé après un course. Ce qui indiquait un décollement de la couche laminaire et donc une perte d'appui sur le train arrière. Une 917 a donc été modifiée de manière empirique pour apporter l'appui manquant sur le train arrière. La trainée aérodynamique fût donc augmentée, mais l'efficacité globale de la voiture aussi. Le pilote d'essai présent ce jour là (Kurt Ahrens) améliora son temps de 5 secondes pleines...
Ainsi fût créée la carrosserie de la 917K.
Cette carrosserie évolua en fonction des différentes évolutions de la voiture. les roues en 10x15 à l'avant et en 15x15 à l'arrière, faisaient que celle-ci mesurerait 2,00m de large. lorsque la voiture est passée en 17x15 à l'arrière, la carrosserie a été élargie à 2,07m.
Par ailleurs, il y avait plusieurs écoles pour les ailerons. D'un côté le team John Wyer avec un aileron central et des déflecteurs latéraux inclinables. De l'autre le team Porsche Salzbourg sans aileron central, mais avec des déflecteurs latéraux à angle fixe mais réglable en hauteur.
En 1971, une évolution majeure fût apportée par Porsche. La partie arrière fût remodelée. Des dérives firent leur apparition de part et d'autre du capot arrière de manière à canaliser le flux d'air pour améliorer l'efficacité aérodynamique. Ce qui se voit moins mais qui est fondamental, c'est que la partie du capot situé derrière les roues arrières est creusée pour générer de l'appui (d'ailleurs, il n'y a plus besoin de déflecteurs).

D'un point de vue technologique,  les carrosseries des premières 917 sont réalisées en fibre de verre et en résine époxy. en 1970, celle-ci est réalisée en sandwich...(fibre+résine, mousse, fibre+résine). Cela permet un gain de poids non négligeable et une rigidité accrue. Nous avons pu voir aussi les premiers renforts en carbone sur les voitures de John Wyer.

Après cette page d'histoire, venons en à la 917LM de Bailey.....
Cette carrosserie a été réalisée à partir de plans trouvés sur internet. Sa réalisation a été soignée. D'ailleurs, voici la comparaison entre la vraie 917K de David Piper et la réplique 917LM de Peter Bailey....
En vert la vraie, en bleu la copie. Ressemblant non ?

Pour des raisons de simplicité la Bailey est réalisée en résine époxy et en fibre. (la technique sandwich nécessite la mise sous vide pour être réalisée).
La 917LM est proposée au choix avec les déflecteurs arrières (type Porsche Salzbourg) ou avec les dérives latérales.
Un détail me chiffonne, Bailey a bien intégré les dérives latérales, mais l'a fait en le greffant sur un capot arrière normal. Or, si l'on y regarde de plus près, la partie arrière est bien plus fine sur une vraie 917K équipée des dérives. Je chipotte, je sais. Mais je n'arrive pas à m'y faire. Pour moi, ce sera donc la version avec les déflecteurs.... 

samedi 8 septembre 2012

Le chassis Bailey

Le châssis de la vraie Porsche 917 est fabriqué à partir de tube d'aluminium rond de 3 sections différentes. Cela permet d'obtenir un poids extrêmement léger (47kg). Il existe même une version avec un châssis en magnésium (42kg).
Comme toute voiture de compétition, le but n'est pas de faire solide, le but est de finir devant quitte à ce que la voiture tombe en ruine à la fin de la course (Credo de Collin Chapman).
La 917 ne déroge pas à la règle. le châssis nécessite des entretiens réguliers (réfection des soudures). Remplacement du châssis au bout de quelques course, car du fait de son utilisation cela le rend de plus en plus flexible et donc moins efficace.
Dans le cadre d'une réplique, nous nous heurtons donc à ce problème de longévité. il est hors de question de devoir ressouder ou changer le châssis au bout de quelques sorties (même si bien sûr, le pilote du dimanche que je suis est loin de torturer les voitures comme les pros)
De plus, les aspects sécurité étant totalement absent à cette époque, il fallait revoir le châssis....
Greg Bailey a donc commencé à modéliser le châssis en 3D sous Solidworks. Cela permet de simuler les contraintes appliquées au châssis lors des torsions extrêmes. Ainsi il est en mesure de faire apparaitre les points faibles de l'original et de l'améliorer en modifiant les points d'ancrage des tubes, en ajoutant des goussets, en rajoutant des tubes. Bref, de cette manière, Greg est parvenu à multiplier par 3 la rigidité du châssis.
La section des tubes a été augmentée, l'emplacement des goussets a été optimisé, un arceau de sécurité a été intégrée, un crash box avant a été aménagé (utile lorsque que l'on sait que la 917 n'en disposait pas et que les pieds sont très exposés.)
Dans un soucis de réparabilité, le châssis est conçu en 3 parties. La partie centrale sert de cellule de survie, alors que les parties avant et arrière sont sensées encaisser les chocs en se déformant. Les blocs avant et arrière sont donc démontables et remplaçables au besoin.
Le châssis en tube d'acier s'est donc imposé pour sa rigidité et sa tenue dans le temps. Certes aux dépends d'un poids plus important, mais la sécurité n'a pas de prix.
On peut constater que sur l'originale, tout est en section ronde alors que sur la Bailey, une partie est en tube carré. Il faut savoir que la résistance d'un tube carré est moindre qu'une section ronde. Mais c'est beaucoup plus pratique lors de la réalisation. Comme de toutes façons, le châssis est bien plus rigide que l'original, et que cela ne concerne que la partie non visible du châssis, cela ne pose pas plus de problème que cela.


 



La voiture

C'est un treillis tubulaire en acier découpé au laser et soudé sur un marbre.


La carrosserie est en poly,
Triangles superposés avant et arrière,
freins AP Racing
Résevoir 80L FIA (2x40L)
longueur 4m25
largeur 1m99
hauteur 94cm
poids à vide 840kg (avec un flat 6 atmo)
donc en admettant que l'on monte un moteur de 340cv, on obtient un rapport poids puissance de 2.5...
pas mal....
Sur mon ancienne porsche de course, il était de 3.2....et je m'amusais déjà beaucoup.

Préparation de la boite

Nous partons donc d'un boite 6 de 993 C2.
La boite d'origine est étagée pour une utilsation routière et qui plus est dans une optique de respect du niveau d'émission polluante. Pour un usage piste, par contre, elle est beaucoup trop longue. Hormis sur quelques rares circuits, la sixième vitesse ne sera pas utilisée.
plusieurs solutions,
  • pont court (8x32): nécessite de tout sortir, l'inconvénient, c'est que la 1ere vitesse devient trop courte et donc ne sert plus qu'au démarrage.
  • réétagement : (on conserve 1,2,3, on change 4 et 5, et la sixième devient l'ancienne 5ème)
le réétagement est à préférer car elle permet de mieux utiliser le puissance sur circuit.
Après on peut ajouter un radiateur pour refroidir l'huile de boite (avec une thermostat et une pompe) , c'est obligatoire pour les grosse puissances. Dans notre cas, cela n'est pas forcément nécessaire, qui plus est en usage club.
on peut aussi utiliser des pignons à taille droite, passage plus rapide des rapports, on peut passer plus de puissance mais c'est cher et ça fait du bruit.
monter des sychros en acier pour gagner en fiabilité.
bref, plein de trucs bien qui coutent un bras.
on va donc se contenter de garder la boite d'origine pour le début, (on ne roulera qu'avec les 5 premiers rapports)
Une fois la voiture fiabilisée, et réglée, on verra pour réétager celle-ci convenablement

Préparation du moteur

Le flat 6 3.6 étant sélectionné. un moteur de série nécessite quelques adaptations. Ce n'est pas obligatoire, on peut très bien rouler dans ces conditions avec 272CV, mais bon... le volant moteur bi-masse, les AAC gentils.... rendent le moteur "pataud".
Avoir un moteur qui chante et qui va bien dans les tours c'est quand même bien plus cool. Pour cela, il faut le "coursifier".
tout dépend donc de la puissance que l'on veut obtenir et surtout du budget que l'on veut mettre dedans.
il faut enlever tout ce qui est superflu (clim, échangeur de température,...)
le Motronic n'étant pas programmable (ou alors seulement dans une plage trop limitée), j'ai décidé de l'enlever. on peut passer sur du Motec, Pectel, Electromotive ou autre, mais il faut des compétences certaines pour la mise au point. (et des € car ITB+Tec3R, c'est 7000€ sans montage et sans mise au point)
  • Stage1: A partir d'un moteur stock que l'on ouvre pas, on va faire simple carbu PMO 50mm + Xdi pour l'allumage, il y a en pour 4500€, mais c'est "facilement" installable. on rajoute un volant moteur allégé (3,7Kg chez rose passion pas exemple) pour plus de réactivité. on peut monter des collecteurs de CUP, comme il n'y a pas trop de croisement de soupape, l'importance de la longueur des collecteurs est moindre.
  • Stage 2 : les AAC sport. pas trop méchant car le moteur ne peut pas dépasser 7000tr avec les bielles d'origine (enfin surtout les vis de bielle). on peut voir pour monter de beaux collecteurs.
  • Stage 3: là on ouvre le moteur, culasses retravaillées, grosses soupapes. pistons haute compression (voir un passage en 3.8L) , bielles renforcées, culbu mécaniques et distrib renforcée, AAC Méchant pour tâter les presques 8000tr. Ne pas oublier de monter une pompe à huile de 996 GT3/CUP qui offre un plus gros débit que celle d'origine. Ca sent bon le moteur de course, mais là c'est $$$$.
  • Stage 4:remplacement des PMO par une admission à 6 papillons type jenvey. montage d'un boitier Motec (ou autre) et passage au banc chez un spécialiste pour le réglage moteur. c'est encore quelques $$$. mais on gagne en puissance globale, en couple, en conso...
Après, on peut monter un volant moteur "ultra light", des culbus allégés, une simple courroie d'alternateur/ventilo, un vilo allégé, .....
Pour le look, on peut monter une turbine horizontale façon 934/935. cela ressemble à celle de la 917. Bailey cars en fabrique cela coûte 9000€ (outch !!). et cela consomme de la puissance (renvoi d'angle). Cette turbine offre l'avantage de mieux répartir le flux d'air de refroidissement, mais dans le cas d'un moteur atmo, ce n'est pas nécessaire du tout.. sauf pour le look.
bref "light is right", mais c'est cher et on perd en fiabilité ce que l'on gagne en performance. il faut juste trouver le bon équilibre.
Pas facile, car on en veut toujours plus.....

Choix de la boite de vitesse

Le flat12 étant exclu, cela tombe bien car la boite de celui-ci est spécifique....(l'arbre de sortie du moteur se trouve en dessous et il aurait fallu trouver une boite qui se monte sur celui-ci ou de faire adapter la cloche d'embrayage)

En restant chez Porsche, il reste donc le choix entre une 901,915, G50, 993.
la 901, on oublie, elle n'est pas faite pour supporter de fortes puissances.
la 915 a l'avantage d'être plus légère que les autres, et que l'on peut retourner son couple conique pour monter la boite derrière le moteur. par contre, elle est plus fragile et nécessite pas mal de préparation pour supporter une grosse puissance (plaques Wevo, et autres).
La G50 de la 964 est plus robuste (et plus lourde). elle peut se monter mais il faut la retourner. donc il faut inverser les bouchons de purge et de dégazage. modifier le niveau d'huile pour que l'ensemble de la pignonerie baigne dans l'huile.
la boite 993 est identique à la G50 à ceci prêt qu'elle offre 6 rapports.
Pour faire de la piste, Il va de soit que ces boites doivent absolument être équipées d'un autobloquant (ZF taré à 75% ou Quaife)
Avec ses 6 rapports, on va privilégier la boite de 993 (si on en trouve une)

Le choix du moteur

Évidemment, le Flat 12 de la 917 fait rêver tout le monde.
malheureusement, il est très difficile à trouver et surtout il est hors de prix (150000€). sans compter les révisions toutes les 30 heures....

Bref, on oublie...

L'objectif étant de faire de la piste dans de bonne conditions avec un moteur fiable et performant.

Plusieurs solutions se proposent donc, plus ou moins réaliste et complexe à réaliser....



  • Le recréer en collant 2 flat6 ? Essayé par 2 australiens, l'ensemble est trop long et ne rentre pas dans le compartiment moteur sans grosses modifications. il n'y a qu'à voir comment Gunnar Racing galère pour sortir le vrai flat12 dans une de leur video...
  • Le recréer en se basant sur un flat6 "étiré"... Cela a été modélisé par un américain, c'est beau a voir, mais qui osera investir pour faire ce moteur ? car il faut bloc, vilo, AAC, cache culbuteur spécifique. Quid de la résistance mécanique, quid de la tenue aux vibrations, ... trop d'inconnues....
  • Un flat 12 Ferrari ? sacrilège !!!!
  • Un V8 small bloc ou V8 de cayenne,certains l'ont fait (aux USA et en Australie)....
  • Reste à se rabattre sur un flat 6 atmo ou turbo. L'avantage du turbo c'est qu'il propose la même puissance que le vrai flat12. mais il y a le poids de l'ensemble et le lag du turbo)
Le flat6 atmo est une solution raisonnable, qui bien tuné permet de sortir suffisamment de puissance pour ce chassis ultra léger.
On peut choisir un 2.7L, 3L, 3.2L.... mais pour obtenir une puissance correcte, il faut faire beaucoup de modifications (changement de cylindrée, travail des culasses, grosses soupapes, AAC méchants, double allumage,....). Bref, cela coute cher et le résultat sera au niveau d'un bon 3.6L d'origine. certes, il chantera plus facilement car prévu pour prendre des tours. 

Dans un premier temps le choix se portera sur un 3.6L atmo de 964 ou de 993.
Il a l'avantage de fournir une puissance correcte (250cv,272cv,285cv) d'origine et est donc utilisable tel quel. et il est aussi une base idéale pour sortir une grosse puissance avec une préparation adaptée.

mercredi 1 août 2012

La recherche / Le choix

Il existe plusieurs fabricant de répliques de Porsche 917 dans le monde. Toutes plus ou moins proche de la réalité.
  • RCR (USA) : Tubulaire : copie exacte (en acier) avec une carrosserie issue de moules fait en Angleterre par Graham Turner. (basé sur la vraie 917 de David Piper). disponible uniquement en turnkey / turnkey minus
  • RCR (USA) : monocoque Alu : châssis plus moderne mais très éloigné de la vraie. (le treillis arrière est plus que simplifié). disponible en kit / turnkey minus.
  • LMK (Australie) : châssis tubulaire en acier avec une carrosserie approchante (mais pas identique). la voiture est parfaite pour un show room, mais nécessite de grosses modifications pour la mettre sur piste. disponible en kit et turnkey minus.
  • BAILEY CARS (Afrique du Sud) : châssis tubulaire acier très proche de l'original mais modernisé. bloc avant et arrière démontable. crash box à l'avant. voiture prévue pour la piste.Carrosserie très proche de la vraie. disponible en kit, turnkey et turnkey minus
  • Lazer (USA) ..... ce n'est pas une réplique...c'est juste moche !!!
  • Graham turner (UK), il fait des répliques de 917 et cours en GT40 et 917, mais il n'a pas de site web...
  • FBK (Allemagne), ils font une réplique mais je ne sais pas si il vont la commercialiser et si ils vont la terminer (c'est en bonne voie)
Bref, l'utilisation étant exclusivement pour la piste, la Bailey s'impose.
Elle est faite pour cela dès le départ. les résultats en course en afrique du sud sont là. (ils ont d'ailleurs un proto LMP2 prêt à courrir le mans en 2013, c'est du sérieux donc).

http://www.race-car-replicas.com/

Un peu de lecture

Avant de me lancer dans l'aventure, je me suis renseigné, j'ai cherché des articles de presse, j'ai lu et relu des livres en anglais, en allemand....
Bref, j'ai muri mon idée...
Quelques livres:

Porsche 917 (Walter Näher)
Porsche 917 -The Winning Formula (Peter Morgan)


Porsche 917 - The undercover story (Gordon Wingrove)



Porsche - Excellence was expected (Karl Ludvigsen)


Edito

Le but de ce blog est de partager mes réflexions et le cheminement vers la construction d'une réplique de porsche 917 K.
Après avoir possédé plusieurs 911 dont une de compétition, je souhaite avoir quelque chose de différent (et d'unique). Les 997 GT3 sont certes belles et efficaces, mais elles ne m'attirent pas plus que cela. les anciennes 2.7RS, 2.8RSR et 3.0RSR me plaisent plus, mais beaucoup de gens en font en ce moment (backdating) et cela devient trop commun à mon goût.
Non, il me faut l'exclusivité, l'objet unique (ou presque) l'objet de mes rêves la Porsche 917, celle de Steve McQueen dans le Mans....
Hélas, les vraies 917 ont atteint des niveaux de prix stratosphériques. Reste les répliques. plus ou moins proches de la réalité, plus ou moins bien motorisée...
L'envie de la construire de mes mains, je ne suis pas du métier, mais à voir ce qui se fait sur le net, ce ne semble pas insurmontable. un budget raisonnable, un local adapté, de l'outillage qui va bien, beaucoup de courage et ça devrait le faire...